Résoudre le chômage.
Expliquer
- que le problème du chômage, au delà du problème de dignité et de précarité c est, que le système doit garantir des revenus à des gens improductifs, inactifs
- qu'un chômeur qui est au chômage perd 40% de son salaire immédiatement et que si il trouvait un job qui lui assurerait son salaire précédent, il reprendrait vraisemblablement le travail immédiatement
- que les allocations de chômage sont une charge pour les entreprises, qui pèse sur la compétitivité, sur l'emploi, sur le coût du travail
La solution au chômage est possible au moyen d'une allocation de chômage actif (non obligatoire) afin de proposer aux chômeurs la possibilité de se maintenir en activité. Cela empêcherai la perte de contact avec la vie sociale, d'entrer dans la spirale de l'assistanat et dans le même temps contribuerai a l'économie des entreprises en apportant une compensation immédiate aux charges.
Socialement le chômage est brutal pour un travailleur victime de licenciement, rapidement le chômeur ce déconnecte de la vie active, il entre dans la spirale de l'assistanat, perte de confiance, perte de dignité.. Les entreprises, financent de leurs coté les allocations de chômage qui pèsent sur le coût du travail. Le chômage est donc néfaste pour tous ! Toutefois la protection sociale reste absolument nécessaire ! C'est pourquoi l'idée de proposer une période de transition, entre le jour du licenciement et le jour de l'embauche CDI serait logique. Durant cette période chaque chômeur pourrait choisir lui même une entreprise pour y devenir productif, s'y former, s'y insérer, s'y adapter.
2 formes d'allocations :
- une allocation rapidement dégressive, (comme celle actuelle)
- une allocation réévaluée (mini smig) pour ceux qui accepterai d'être actifs.
La durée de temp serait limité à 1 an dans une même entreprise. Au terme de 1 an, si le chômeur actif n'obtient pas un CDI, il devrait alors changer d'entreprise pour continuer a bénéficier du système. Tous les chômeurs pourraient bénéficier de la mesure de chômage actif, sans obligation. Toutes les entreprises pourraient accueillir des chômeurs actifs*. La mesure serait renouvelable de manière illimitée dans tous types d'entreprises pour le chômeur jusqu'à l'obtention d'un CDI. A tout moment l'entreprise pourrait embaucher le chômeur actif en CDI, et donc le remplacer par un autre chômeur actif postulant. A tout moment l'entreprise pourrait mettre fin au contrat d'insertion du chômeur actif pour le laisser partir vers une autre entreprise. L'entreprise propose des postes aux chômeurs actifs, le chômeur choisi et postule, l'entreprise accepte l'insertion.
*La capacité d’accueil de l'entreprise serait proportionnelle (%) au nombre de CDI dont elle dispose officiellement.
Détails : (liste non exhaustives)
L'insertion serait facilité grâce a la prise en charge du salaire par la protection sociale sans aucun engagement pour l'entreprise. Toutes les entreprises pourraient ainsi bénéficier d'une main-d'œuvre complémentaire gratuite cherchant a s'insérer, ce qui représenterai une compensation non négligeable aux charges sociales. Si nécessaire l'entreprise pourrait, compléter l'allocation ou aménager un temps de travail en fonction du poste a pourvoir suivant conventions de la branche. L'embauche CDI ou la rupture du contrat d'insertion serait possible a tout moment par les 2 parties. Des lors qu'un chômeur actif serait embauché en CDI l'entreprise pourrait alors le remplacer par un nouveau chômeurs actif. La capacité d'accueil serait proportionnelle(%) à l'effectif CDI de l'entreprise, le taux d'insertion simultanée pourrait être défini par l'état en fonction de la branche et des besoins de la concurrence. Par exemple dans une branche définie à 20 % une entreprise ayant 30 CDI pourrait prendre 6 chômeurs actifs )) . Si l'entreprise rejette un chômeur actif, elle pourrait en reprendre un autre etc.. Pour éviter certains rares effets d'aubaines possible, les entreprises ne pourraient pas bénéficier du système en cas de licenciement économique depuis moins de 2 ans. (sauf dans le cas de plan de redressement géré par la chambre de commerce).
En pratique
Suite a son licenciement, le chômeur choisirait sur un portail dédié le poste de son choix dans une entreprise disponibles en y demandant une insertion. L'entreprise accepte la candidature. de part la gratuité de cette mesure pour les entreprises, les postes seraient proposés par milliers et dans toutes les régions. Un simple accord concernant les aptitudes et le montant du salaire au terme de la période serait établie entre l'entreprise et le chômeur. Le contrat serait géré par pole emploi. Le chômeur pourrait ainsi démarrer immédiatement une activité dans la branche de sont choix dans le but de s'y faire embaucher. L'accueil serait sans obligation ni engagement pour l'entreprise. Le chômeur bénéficierait d'une meilleure allocation (rehaussé smig ou proche dernier salaire) tout en se formant et s'adaptant sans perdre ses droits au chômage. En renouvelant autant que nécessaire d'une entreprise a une autre jusqu’à obtenir un CDI, le chômeur augmenterai son capital d'expérience sans tomber dans l'inactivité néfaste pour tous. Si le chômeur redevient inactif, il retomberait (période a définir) alors aux conditions actuelles des allocations de chômage plus rapidement dégressives jusqu'au RSA. L'ensemble de l’opération pourrait être gérée par Pole emploi. Le chômage actif serait une MESURE NON OBLIGATOIRE, libre choix pour le chômeur de devenir actif ou pas. L'entreprise transmettrait a pole emploi un relevé de présence, afin que le chômeur actif puisse percevoir ses allocations revalorisées. L'entreprise pourrait compléter directement l'allocation sous forme de prime simplifiée .
Conclusion,
L'idée de "chômage actif" , répondrai a la fois a l'urgence sociale et à une réalité économique qui n'a plus les moyens de soutenir des millions de travailleurs à chercher un emploi. Beaucoup de chômeurs ne veulent pas perdre leurs allocations avant de bien connaitre l'entreprise, beaucoup d'entreprises ne veulent pas embaucher avant de bien connaitre leurs salariés. Etre au chômage, tout en restant actif ! permettrai un relayage automatique de l'emploi pour éviter de tomber dans l'assistanat ! Les postes a pourvoir seraient nombreux et a proximité de chacun de par la gratuité pour les entreprises d'obtenir une main d'oeuvre supplémentaire. En offrant le choix a chacun d'en bénéficier, la France pourrait développer une nouvelle protection par le travail qui offrirait une garantie d'activités a tous .
Si l'assurance chômage n'était plus un poids pour les entreprises grâce a une compensation des charges sous forme de main d'œuvre, il serait possible d'augmenter cette charge afin de permettre à l'ensemble des chômeurs sur le territoire de retrouver une activité provisoirement rémunérée par une allocation égale à leurs dernier salaire. Progressivement, les insertions produiraient des CDI, ce qui baisserait le nombre d'allocataires, et donc le montant des charges sur les entreprises baisserait en se transformant en salaire.
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Solution chômage réflexion :
Contact : denis.zanetta@gmail.com
Divers réflexions en plus . Personnellement pour être passé par quasiment tout les stades de l'économie au cours de ma vie, (salarié, employeur et demandeur d'emploi) je sais qu'une telle mesure fonctionnerait globalement. IL suffit de demander a une entreprise si les charges concernant l'assurance chômage lui profite, elle vous dira non, l'assurance chômage est nécessaire, mais ne profite en rien aux entreprises, c'est pourquoi il s'agit d'une "charge ! Posez la question aux entreprises si, un chômeur qui travaillerait gratuitement durant le temps ou il perçoit ses allocations chômage, apporterait une compensation aux charges, elles vous répondraient majoritairement oui. Ce serait donc un moyen de compenser les charges ! Et aussi un moyen d'embaucher avec souplesse si le travailleur est compétant, mais aussi un moyen pour le travailleur de se former et de tester une nouvelle entreprise, et de bénéficier d'une allocation plus importante, en confiance puisque qu'il resterai payé par la protection sociale durant la période d'insertion. D'autres part se serait un moyen facile et rapide pour le chômeur d'augmenter ses allocations, puisque l'embauche n'est plus nécessaire. IL y a un principe de calcul simple, a partir du moment ou un tel système offrirait des intérêts a chacun il serait possible de le mettre en œuvre, a condition qu'il ne soit pas obligatoire. D'après certain chiffres actuellement, L'udenic prélève environ 32 milliards/an sur les entreprises, pour les reverser a des travailleurs en recherche d'emploi. Si vous prenez ces 32 milliards et que vous les transformez en smig cela donne : 2.200.000 salaires financés / an. Sans compter les avantages en terme de productivité et de compétitivité apporter aux entreprises pour une meilleure croissance qui pourrait investir dans un tel système. Combien de chômeurs perçoivent actuellement des allocations inférieures au smig ? Combien seraient intéressé par une augmentation des allocations avec le libre choix de son nouvel emploi ?? En reprenant une activité, les charges des entreprises seraient ainsi compensées par un apport de main d'oeuvre gratuit. CE serait une nouvelle population productive qui pourrait être orientée vers les secteurs les plus en concurrence et en difficultés.. >> Si l'assurance chômage n'était plus une charge pour les entreprises grâce a cette compensation sous forme de main d'oeuvre, il serait possible d'augmenter la charge afin de permettre à l'ensemble des chômeurs sur le territoire de retrouver une activité rémunérée par une allocation égale à leurs dernier salaire. Il faut préciser que l unedic est une assurance qui fonctionne par répartition, elle collecte auprès des entreprises pour redistribuer auprès des travailleur victime de chômage. et donc il ne s'agirait pas d'une modification de ce principe majeur, avec le chomage actif, l’état offrirai son aide logistique aux tissus sociale afin que les travailleurs puissent se réinsérer plus facilement, sans y contribuer financièrement. Un système offrant une possibilité de réinsertion pour tous, illimité dans le temps, et sans engagement ! Peu importe par ou transite le salaire si le chômeur offre une production en contre partie de ses allocations, la charge globale qui pèse sur les entreprises serait supprimée et donc la croissance améliorée. En attentant son CDI, le chômeur produit un travail en se garantissant des allocations plus importantes et illimitées dans le temps. Les entreprises pourraient (sans obligation) compléter l'allocation, pour rejoindre un projet de salaire qui serait proposé a terme. Le chômeur se formerait dans différentes entreprise qu'il choisi lui même suivant ses motivations personnelles. Le chômeur augmenterai ainsi son capital d'expérience au fil du temps, trouverai peut être plus facilement sa vocation, et dans le même temps ne serait plus une charge pour l'économie puisqu'il deviendrait "productif". Globalement la compétitivité des entreprises serait ainsi améliorée par les millions de chômeurs actuels qui deviendraient productifs, compensant les charges qui pèsent sur le coût du travail sur des secteurs bien ciblés. Chaque entreprise disposerai d'une plus grande capacité de main d'œuvre sans coût supplémentaire, ce qui équivaux a une baisse du coût du travail surtout dans tous les domaines de concurrence internationales. Entre 6 et 10 % de travailleurs sont actuellement au chômage et donc payés et inactifs, la France de part son ambition sociale se trouve dans l'impossibilité d'être compétitive dans la mondialisation dans de nombreux secteurs industriels. A ce jour quasiment tout les secteurs d'activités sont en crise ! Pour retrouver une vision sereine de l avenir, il n'y a qu'une innovation d'ampleur suffisante qui puisse changer la vision de TOUS les Français !